Archives mensuelles : août 2016

Problème de poids ?

Il est primordial de prendre soin de son corps et maintenir un poids « sain » afin d’éviter tous risques de maladies cardiovasculaires ou autres problèmes de santé. Bien sûr, il n’existe pas de poids idéal, l’important étant avant tout de se sentir bien dans son corps et en forme (à condition toutefois que cela ne présente aucun risque pour la santé).

Le calcul de l’IMC

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L’indice de masse corporelle (IMC) est calculé en fonction de la taille et de la masse corporelle : il permet de définir la corpulence d’une personne et est utilisé comme référence pour l’évaluation des risques liés au surpoids chez l’adulte. Les résultats de l’IMC sont catégorisés à différents niveaux :

  • Moins de 16,5 : dénutrition/famine
  • Entre 16,5 et 18,5 : insuffisance pondérale/maigreur
  • Entre 18.5 et 25 : indice normal
  • Entre 25 et 30 : surpoids
  • Entre 30 et 40 :  obésité
  • Plus de 40 : obésité morbide

Le calcul de l’IMC comporte néanmoins des limites, puisqu’il ne prend pas en compte la masse musculaire. En effet, le muscle pèse plus lourd que la graisse, c’est pourquoi l’IMC peut donc être faussé. Pour avoir une idée plus précise et détaillée de sa masse corporelle, il convient d’utiliser des balances électroniques nouvelle génération telles que les pèses-personne impédancemètres qui calculent le taux des masses grasse, musculaire, osseuse et hydrique pour une meilleure évaluation du poids. N’oublions pas également que l’IMC n’est qu’un indice et ne permet donc pas de poser un diagnostic. En aucun cas il ne remplace une consultation chez un professionnel de santé.

Les spécialistes de la nutrition

Le nutritionniste et le diététicien sont des professionnels de santé spécialisés dans le domaine de la nutrition. Ils accompagnent le patient en adaptant son régime alimentaire en fonction de ses objectifs et de son état de santé. Le nutritionniste est un médecin qualifié pour définir des programmes nutritionnels adaptés aux patients obèses ou diabétiques. Le diététicien possède les mêmes compétences que le nutritionniste, à la différence que ce dernier n’a pas effectué d’études de médecine, mais une formation professionnelle (BTS diététique ou DUT génie biologique option diététique).

Tous deux traitent les problèmes de surpoids et peuvent conseiller le patient de manière personnalisée, en lui proposant de suivre un régime alimentaire sain sur le long terme. En effet, les régimes drastiques peuvent être bénéfiques à court terme, les adeptes de ce type de pratique alimentaire font fréquemment des rechutes, puisque certains régimes ne peuvent être tenus sur une longue période.

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Les dérives

  • Obésité

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l’obésité se définit comme une accumulation excessive de masse graisseuse qui peut constituer un danger pour la santé. Près de 3/4 des cas d’obésités sont causés en partie par des facteurs génétiques. Un apport calorique excessif est également bien souvent à l’origine de cette maladie. Il peut être lié à une mauvaise éducation alimentaire ou une mauvaise gestion du stress compensée par la nourriture.

La sédentarité fait également partie des causes de l’obesité. En effet, une activité physique régulière permet de brûler les calories ingérées dans la journée. Regarder la télévision ou jouer aux jeux vidéos toute la journée sont des comportements à risque lorsqu’une personne est en situation de surpoids.

Pour tonifier la peau, et perdre du poids plus rapidement, il est essentiel de pratiquer une activité sportive, en extérieur ou à domicile à l’aide de tapis de courses, de vélos d’appartement ou autres appareils innovants comme les plateformes vibrantes, qui ont l’avantage de ne pas demander d’efforts physiques intenses de la part de l’utilisateur, tout en étant très efficaces puisqu’elles stimulent l’intégralité du système musculaire.

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  • Anorexie

L’anorexie est considérée comme une maladie mentale. Les personnes souffrantes sont très préoccupées par leur apparence physique et restreignent drastiquement leur régime alimentaire, allant souvent jusqu’à la sous-alimentation. Il est courant d’observer une activité physique intense en parallèle. Les personnes anorexiques sont souvent confrontées à des problèmes psychologiques avec des périodes de stress intenses. L’anorexie est souvent liée à la dépression.

La dénutrition implique une perte de poids importante, et un déficit de nutriments essentiels au fonctionnement normal du corps. La personne malade peut subir des chutes de tension artérielle ainsi qu’une fatigue importantes augmentant le risque de malaise. Cette maladie touche principalement les jeunes filles, notamment les adolescentes.

  • Boulimie

La boulimie fait également partie des troubles alimentaires à risques. C’est une forme d’anorexie sévère, qui implique un comportement compulsif envers la nourriture. Les personnes atteintes de boulimie mangent en très grande quantité sans ressentir forcément la faim. Cela leur provoque ensuite un sentiment de culpabilité puis de dégoût envers elles-mêmes et les poussera souvent jusqu’à provoquer des vomissements elles-mêmes peu de temps après la crise de boulimie.

Il est important de prendre en charge rapidement ces maladies, afin de traiter les troubles alimentaires avant que la santé du malade ne soit mise en danger.

Les allergies alimentaires

Une allergie alimentaire est une réaction anormale du système immunitaire causée par l’ingestion d’un aliment. Cette maladie concerne un nombre croissant d’individus, enfants comme adultes. En effet, le nombre de patients allergiques a fortement progressé ces dernières années. La diversification alimentaire et les manipulations réalisées au sein du secteur de l’industrie agro-alimentaires favorisent ce type de pathologie.

Les symptômes

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Les symptômes sont variés, mais ils se traduisent souvent par des picotements sur les lèvres, l’apparition d’un urticaire ou d’eczéma, ainsi que des démangeaisons diverses, mais il arrive que la réaction soit plus virulente, et la personne allergique peut voir sa gorge se gonfler, l’empêchant de respirer normalement ou pouvant provoquer une sévère crise d’asthme.

Certaines réactions peuvent même entraîner la mort. En effet,  il est possible qu’une manifestation allergique prenne la forme d’un œdème de Quincke ou de chocs anaphylactiques. Un choc de ce type entraîne une chute de la tension artérielle, une perte de conscience et dans le pire des cas le décès. En France,  environ 70 personnes meurent chaque année des suites d’une allergie alimentaire.

Les solutions

Il n’existe pas de solution miracle pour empêcher les symptômes de se déclencher. L’unique solution consiste à bannir la consommation des aliments allergènes, en étant très vigilant sur la composition des aliments avant toute ingestion. La personne allergique doit également se munir d’une trousse d’urgence avec une dose auto-injectable d’adrénaline et des corticoïdes à utiliser en cas de crise.
Si une personne de votre entourage présente des signes importants de crise d’allergie, comme un choc anaphylactique ou un œdème de Quincke, il convient de prévenir immédiatement les urgences.

Le diagnostic

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Les premiers signes d’une allergie alimentaire apparaissent généralement durant la petite enfance, avant l’âge de 4 ans. En effet, durant cette période, le système immunitaire n’est pas encore arrivé à maturité, il est par conséquent plus sensible aux allergies.

Le médecin allergologue va procéder au diagnostic du patient afin de déceler les possibles allergies alimentaires. Il commence par un entretien avec le patient afin de connaître ses habitudes alimentaires, ses antécédents familiaux et le type de symptômes rencontrés, puis il réalise différents tests. Tout d’abord, un test cutané, le médecin applique sur le bras du patient quelques gouttes contenant des allergènes différents, il suffit alors d’identifier les allergènes ayant provoqués une réaction cutanée. Il est également possible de réaliser une prise de sang afin d’analyser la quantité d’anticorps présents propre à un aliment en particulier.

Le test de provocation peut également être effectué dans certains cas. Il consiste à observer le patient lors de l’ingestion d’un aliment à risque. Ce type de test se fait en milieu hospitalier, pour une question de sécurité évidente, sous la surveillance d’un médecin allergologue qualifié.

Il s’avère que les allergies les plus répandues sont les allergies aux fruits à coques, aux arachides (cacahuètes), aux œufs, aux poissons et fruits de mer, au blé, au lait de vache, et au kiwi.

Les intolérances alimentaires

Il ne faut pas confondre l’allergie et l’intolérance (au lactose, au gluten etc.) qui peut provoquer un mal de ventre ou une indigestion mais qui n’est pas liée à une réaction inappropriée du système immunitaire. Les personnes intolérantes adoptent un régime particulier. Depuis quelques années, les recettes et régimes sans gluten ont connus un important succès auprès des personnes intolérantes, mais également auprès d’un public plus large, sensible au sans gluten. Des rayons alimentaires entiers, ainsi que des restaurants se sont spécialisés dans cette nouvelle tendance alimentaire. Séduisant de plus en plus d’adeptes, l’alimentation sans gluten prétend réduire les maux de ventre, les ballonnements et divers autres troubles de la digestion.

 

Les dangers de la mer

La période de l’été est propice aux sorties plages et aux baignades en mer, une activité qui possède de nombreux bienfaits. En effet, l’eau salée contient de nombreux oligo-éléments et des sels minéraux bénéfiques pour le corps. Une baignade en mer permet également de se rafraîchir lors des fortes chaleurs et de diminuer le stress accumulé grâce à ses vertus relaxantes.

Comment éviter les dangers de la mer ?

De nombreux facteurs à risques peuvent mettre en danger les baigneurs, ils doivent donc être particulièrement vigilants et prendre les précautions nécessaires avant de s’aventurer dans l’eau.

Tout d’abord, respecter le code couleur des drapeaux des postes de secours.  Elles sont définies en fonction du niveau de danger que représente la baignade. Un climat défavorable (tempête, orage, rafales importantes etc.) favorise des courants forts et des vagues puissantes, ce qui constitue un danger pour le baigneur.

VERT : Baignade autorisée et surveillée
ORANGE : Baignade dangereuse et surveillée, être vigilant
ROUGE : Baignade interdite, ne pas se baigner
BLEU : Baignade interdite pour cause de pollution

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Le choc des températures est considéré comme un risque important pour le baigneur. Afin d’éviter les risques d’hydrocution, il faut entrer de manière progressive dans l’eau, se mouiller la nuque et la tête avant de s’immerger complètement dans la mer. Il faut également éviter de prendre un repas trop copieux, et ne pas s’exposer trop longtemps au soleil.

Pour éviter les risques de noyades, il est préférable de se baigner au bord du littoral, éviter de se baigner seul et privilégier les plans d’eau et les plages surveillés. Les enfants en bas-âge doivent être également équipés de brassard ou flotteur adaptés, pour limiter les risques. Il faut aussi veiller à respecter les zones délimités pour les baigneurs, et ne pas nager dans les zones réservées aux bateaux pour éviter les collisions.

Certains petits animaux vivant en milieu aquatique, comme les méduses, les vives ou les oursins peuvent blesser et piquer les pieds et les jambes des baigneurs. Il est donc important de choisir des plages à moindre risque et de porter des sandales en plastiques ou des chaussons adaptés pour se protéger au maximum. Il est possible de se procurer de l’aspivenin, pour se soigner rapidement et efficacement en cas de piqûres, avant que la blessure ne s’aggrave. Cet appareil est un outil indispensable, à posséder dans une trousse de secours, puisqu’il permet de limiter les symptômes et empêche la formation d’œdème.

La baignade implique également une exposition solaire plus importante qu’habituellement, la réverbération de l’eau augment l’intensité du rayonnement sans que les baigneurs en prennent forcément conscience.

il est donc indispensable de se protéger à l’aide d’une crème solaire avec un indice UV adapté à son type de peau, et éviter les plages horaires entre 12h et 16h, là ou les rayons du soleil sont les plus intenses. Protéger sa peau évite à court terme les coups de soleil mais prévient également le vieillissement de la peau et les cancers.

Les organismes de secours

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  • La SNSM (société nationale de sauvetage en mer)

Cette association française forme des bénévoles à la surveillance des plages et au secourisme en mer. Les nageurs-sauveteurs par exemple, sont rémunérés par les communes mais sont formés par la SNSM. Il existe 242 postes de secours en plage et 32 centres de formation et d’intervention. L’association est majoritairement financée par les dons des particuliers.

La formation de ces sauveteurs en mer consiste principalement à connaitre les méthodes utilisées pour sortir un individu de l’eau et les techniques de réanimation. Simuler de vrais scénarios avec des mannequins de secours spécifiquement adaptés au milieu aquatique, permet aux sauveteurs de se retrouver dans une situation réaliste pour mieux appréhender l’urgence de l’événement.

Récemment, un drone a été conçu pour faciliter la mission des sauveteurs en mer. L’appareil, baptisé Helper est équipé d’une caméra ultra haute définition qui permet de visualiser la victime et de lui transmettre une bouée gonflable beaucoup plus rapidement qu’un sauveteur, puisque le drone peut aller jusqu’à 80km/h.

  • le CROSS

Le centre opérationnel de surveillance et de sauvetage en mer (CROSS) est une autre solution d’intervention d’urgence, organisé par l’Etat, pour aider les personnes victimes de situations de détresse en mer, dans le cas de sinistres maritimes important. Ils recherchent les personnes disparus en mer et les prennent en charge, ils surveillent également la navigation maritime, la pollution marine et diverses préoccupations similaires.

 

 

Les différents moyens contraceptifs

Depuis la révolution sexuelle des années 60, l’acte sexuel n’est plus seulement associé à la procréation. Les mœurs se sont libérées et les moyens contraceptifs se sont généralisés. Chaque solution contraceptive comporte des avantages et des inconvénients. Cela dépend du mode de vie, de la situation affective et des conditions de santé des personnes concernées. Les moyens de contraception s’adressent essentiellement aux femmes, même si les deux sexes sont concernés par la question.

La contraception hormonale ou orale

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Appelée plus communément la pilule, cette forme de contraception est la plus répandue en France. S’il est pris correctement, l’efficacité de ce traitement hormonal est très efficace, supérieur à 99.7%. L’inconvénient de cette contraception orale est la prise quotidienne à heure fixe. La pilule peut donc être facilement oubliée et la protection n’est donc plus efficace.

Il existe plusieurs types de pilules, les combinées (œstrogène et progestatif) ou les progestatives. Il existe également différentes générations de pilules combinées. Les première et deuxième générations sont les premières à avoir été proposées sur le marché et comportent des progestatifs différents que les générations suivantes. Ces dernières (3ème et 4ème), réduisent les effets secondaires de la pilule comme l’acné, le gonflement, les douleurs mammaires etc. Ces pilules constituent tout de même un risque de thrombose veineuse supérieur aux premières générations, ce qui explique pourquoi ils sont généralement prescrit qu’en deuxième intention.

Le stérilet

Le stérilet est un dispositif intra-utérin inséré dans le vagin de la patiente par un médecin ou une sage femme qualifié. Il existe deux types de stérilets, en cuivre ou hormonal. Ce type de contraceptif est conseillé pour les femmes qui ont une relation affective stable avec un partenaire similaire. Selon le modèle, il est possible de conserver le stérilet de 4 à 10 ans, cependant, un contrôle annuel permet de vérifier que le dispositif soit bien positionné.

L’implant

L’implant a la forme d’un petit bâtonnet de quelques centimètre de long. Il est implanté sous la peau du bras par une sage femme ou un gynécologue à l’aide d’une aiguille. Il diffuse la même hormone que la pilule progestative et est diffusé en continu dans le sang. L’implant est mis en place pour une durée de 3 ans, le médecin effectue une petite incision sous anesthésie locale et retire l’implant.  Il est aussi efficace qu’une contraception orale mais il a l’avantage d’être continuellement diffusé,  il n’y a donc aucun risque d’oublis.

L’implant peut avoir un impact sur le cycle de règle. Certaines patientes n’ont plus du tout de règle, d’autres ont des règles plus courtes et un cycle moins régulier. L’impact est différent en fonction des patientes.

Le préservatif masculin et féminin

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Le préservatif masculin est le moyen contraceptif le plus utilisé avec la pilule. il se place sur le pénis en érection avant pénétration. Au-delà d’empêcher des grossesses, il permet également une protection contre les transmissions d’infections sexuellement transmissibles. Il est généralement fabriqué en latex, mais il existe aussi des préservatifs en polyuréthane pour les personnes allergiques.

Le préservatif féminin (en nitrile synthétique ou polyuréthane) n’est pas aussi répandu que sa version masculine. Il se place dans le vagin quelques minutes ou quelques heures avant le rapport sexuel et protège également des MST ou IST.

Les deux types de préservatifs ne doivent pas être utilisés en même temps, mais d’autres types de contraception peuvent être complémentaires (pilule, stérilet, implant etc.)

La méthode naturelle

Autrefois, les femmes n’avaient pas de moyens de contraception et se devaient d’utiliser des méthodes plus traditionnelles. Certaines personnes utilisent encore ces méthodes aujourd’hui, notamment les personnes qui ne supportent pas les autres moyens contraceptifs.

Il y a deux possibilités pour éviter une grossesse de façon « naturelle ». Tout d’abord la méthode du coït interrompu, qui consiste à interrompre le rapport sexuel juste avant l’éjaculation afin d’éviter que le sperme n’entre dans le vagin, et empêcher ainsi la fécondation. Cette méthode n’est cependant pas entièrement fiable et peut être difficile à appliquer.

L’autre solution naturelle est l’abstinence périodique, qui consiste à calculer les jours de fertilité qui précèdent l’ovulation. Pour appliquer cette méthode, il faut avoir un cycle régulier, pour que le nombre de jours entre les règles soit toujours le même. Cette méthode ne marche pas systématiquement en raison du caractère parfois imprévisible de l’ovulation.

Il existe de nombreuses autres méthodes, comme l’anneau vaginal, la cape cervicale, le diaphragme, les spermicides etc. mais ces méthodes sont largement moins plébiscitées.

Les solutions contraceptives d’urgence

Il est possible de se procurer une pilule du lendemain en pharmacie et sans ordonnance si un rapport sexuel non protégé a eu lieu la veille ou l’avant veille de la prise du médicament, et si la personne concernée ne prenait pas de contraception. C’est une solution d’urgence à caractère exceptionnel, il n’est donc pas possible d’avoir régulièrement recours à ce type de contraception.

Malgré toutes les solutions existantes énoncées ci-dessus, il est possible qu’un accident se produise. Si le test de grossesse s’avère positif, il est encore envisageable d’interrompre sa grossesse non désirée, en réalisant une IVG (interruption volontaire de grossesse) médicamenteuse ou chirurgicale. La première solution est possible jusqu’à la fin de la 5ème semaine de grossesse ou la 7ème si la patiente est hospitalisée dans un établissement de santé. Si ce délai est dépassé, il faut subir un avortement chirurgical avant la fin de la 12ème semaine de grossesse en France.

 

La grossesse

Comment savoir qu’on est enceinte ?

Généralement, le premier signe de grossesse est l’absence de règles. C’est souvent à la suite de ce premier symptôme que les femmes choisissent d’effectuer un test de grossesse, qui détecte la présence dans les urines d’une hormone spécifique à la grossesse, le b-HCG. Il est possible également de faire une prise de sang en laboratoire afin de confirmer le résultat du test de grossesse.

La fatigue, les sautes d’humeur, un changement d’appétit, l’augmentation mammaire peuvent également être des signes révélateurs. Les nausées matinales quant à elles, apparaissent seulement quelques semaines après l’ovulation.

Il est également possible que certaines femmes ne connaissent pas ces symptômes ou bien plus tard dans leur grossesse. Dans de rare cas,  elles ne présentent d’ailleurs aucun signes de grossesse apparents et réalisent qu’elles sont enceintes que quelques jours avant la naissance de l’enfant, voire même le jour de l’accouchement, c’est ce qui s’appelle un déni de grossesse. Au contraire,  une femme peut présenter les symptômes d’une femme enceinte sans pour autant l’être, elle fait donc face à une grossesse nerveuse. Cela concerne généralement les femmes préoccupées par le fait d’avoir un enfant, soit une envie très forte d’être enceinte, ou à contrario la peur de l’être.

C’est parti pour neuf mois !

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Le corps de la femme enceinte va subir de nombreuses modifications pour accueillir son futur enfant. Une grossesse normal dure en principe neuf mois, mais il est courant d’accoucher avant le terme, le nourrisson est alors considéré comme un enfant prématuré.

Certaines femmes, notamment les adolescentes peuvent avoir recours à la pratique d’une interruption volontaire de grossesse, lorsque celle-ci n’est pas voulue. Il est primordial d’agir avant la 5ème semaine de grossesse pour une IVG médicamenteuse ou avant la 12ème semaine pour une IVG chirurgicale ou instrumentale.

Durant sa grossesse, la femme doit être suivie par des médecins spécialisés comme le gynécologue-obstétricien et/ou la sage femme. Son ventre va prendre de plus en plus d’ampleur et l’embryon va devenir un fœtus, puis enfin un nouveau-né lors de la naissance. A la fin du premier trimestre de grossesse, on distingue très bien la tête du fœtus, son tronc, ses bras et ses jambes. A la fin du deuxième semestre, la mère peut sentir son enfant bouger et le sexe de l’enfant peut enfin être déterminé. Le troisième semestre permet au bébé de se développer. Tout ses organes, indispensables à sa survie en dehors du ventre de sa mère, sont maintenant fonctionnels.

La femme enceinte peut décider de quelle façon elle va accoucher. Cela peut se faire de manière naturelle ou de façon moins douloureuse, en étant anesthésiée localement (c’est ce qu’on appelle plus communément « accoucher sous péridurale »). Généralement, une femme enceinte donne la vie par voie basse, mais il arrive parfois que le médecin pratique une césarienne, en effectuant une incision dans le bas du ventre de la mère pour sortir le bébé. Cette pratique est courante et peut être prévue ou réalisée en urgence dans le cadre d’une complication médicale, lorsque le bébé est dans la mauvaise position par exemple.

Les complications éventuelles

Pour surveiller la bonne évolution du fœtus et déceler certaines anomalies médicales, il faut réaliser régulièrement des échographies en se rendant chez son gynécologue, qui se servira d’un appareil spécifique, tel que le doppler foetal sonoline C. Il permet notamment d’identifier le rythme cardiaque du fœtus et de savoir, entre autres, si la mère n’a pas subi de fausse couche. L’échographie et l’amniocentèse permettent de déceler des pathologies graves qui auront des conséquences importantes sur les conditions de vie de l’enfant comme la trisomie 21. Les parents peuvent alors prendre la décision de continuer ou de terminer la grossesse en connaissance de cause. De nombreuses autres malformations ou de complications intra-utérines existent. Certaines peuvent être traitées à temps durant la grossesse lors d’opérations chirurgicales in-utéro ou lors de la prise en charge du nouveau-né par le service de néonatologie dans les premiers jours de sa venue au monde.

Il est important durant les neuf mois de grossesse, que la femme enceinte cesse de fumer et de boire des boissons alcoolisées. Il est également non-recommandé de pratiquer des activités physiques trop épuisantes ou trop risquées comme les sports de combats ou le ski par exemple, notamment dans les derniers mois précédant la naissance de l’enfant.  Certains traitements médicaux constituent aussi un danger pour l’enfant et sont donc à prohiber, il est donc fortement conseillé de consulter son médecin avant toute prise de médicaments.

Comment faire face aux handicaps ?

Les Jeux Olympiques sont l’occasion pour les sportifs du monde entier de représenter leurs couleurs et leur pays en plus d’espérer ramener chez soi une médaille, symbole d’un accomplissement personnel et vecteur de fierté et de gloire. A la suite des jeux olympiques d’été débutent les jeux paralympiques. Cet événement d’une ampleur internationale met en lumière les sportifs handicapés, qui peuvent démontrer au monde entier leurs prouesses physique et cela malgré leurs relatives déficiences.

Qu’est ce qu’un handicap ?

Selon, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), être une personne en situation de handicap concerne  » toute personne dont l’intégrité physique ou mentale est passagèrement ou définitivement diminuée, soit congénitalement, soit sous l’effet de l’âge ou d’un accident, en sorte que son autonomie, son aptitude à fréquenter l’école ou à occuper un emploi s’en trouvent compromises ».

A travers cette définition, sont donc réunis, les handicaps physiques, c’est à dire « moteur »(qui regroupent les troubles de la motricité), les handicaps auditifs et visuels et les handicaps mentaux (qui regroupent touts les handicaps avec une déficience intellectuelle). Une personne peut combiner ces différents types handicaps, elle est donc considérée comme polyhandicapée.

12 millions de français souffrent d’un handicap plus ou moins avancé et visible.  Prendre en considération ces personnes et les accompagner est une priorité absolue, afin de les intégrer au mieux à la société actuelle.

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Il existe de nombreuses maladies et pathologies qui handicapent les malades dans leur vie quotidienne que cela soit sur la plan psychologique ou physique. De nombreuses personnes souffrent de paralysies partielles et de troubles mentaux comme les personnes souffrant de la maladie de Charcot, aussi appelée la sclérose latérale amyotrophique (SLA), médiatisée par le célèbre physicien Stephen Hawking. Des accidents ou événements traumatisants peuvent également priver les victimes de certaines fonctions neuronales  ou d’un membre du corps essentiel comme les bras ou les jambes suite à une amputation.

Les conditions de vie des handicapés ont  évoluées positivement au cours de ces dernières années grâce aux différentes « normes handicapées » imposées par la loi; l’accès aux personnes en fauteuil roulant doit être facilité dans les commerces, restaurants et lieux publics. Dans le même sens, l’accès aux programmes télévisuels est de plus en plus démocratisé pour les personnes atteintes de surdité. La situation évolue, cependant de nombreux progrès restent encore à faire dans ce sens pour améliorer la vie quotidienne des personnes handicapés, et cela passe premièrement par une prise de conscience de leur condition par la société .

Des équipements améliorés

L’équipement des personnes à mobilité réduite s’est considérablement amélioré afin de répondre aux besoins des utilisateurs en fauteuil roulant. Le matériel est toujours plus confortable, léger, maniable, et convient parfaitement pour les petits ou grands déplacements. La marque Invacare propose par exemple le fauteuil roulant ergonomique Sphinx, permettant aux personnes à mobilité réduite d’être autonomes dans leurs activités quotidiennes. Des équipements adaptés à la salle de bain comme des sièges ou tabourets de douche, ainsi que des rampes d’accès facilitent la toilette des personnes handicapés, tout comme les dispositifs utilisés pour monter les escaliers sans efforts physiques.

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L’explosion des objets connectés et de la domotique (maison intelligente) profitent aux personnes en situation de handicap, puisque ces solutions innovantes permettent un gain d’autonomie important, en automatisant l’éclairage, l’ouverture et la fermeture des portes, en contrôlant les lits automatisés etc. De nombreuses tâches difficilement réalisables auparavant sont maintenant accessibles à partir d’une seule et même télécommande. Cela demande moins d’efforts et de déplacements inutiles.

De nombreux dispositifs comme les téléphones amplifiés ou les prothèses auditives permettent aux personnes sourdes et malentendantes de mieux entendre et comprendre les conversations. Ces appareils permettent indéniablement d’empêcher l’exclusion sociale des personnes déficientes.

Des efforts restent encore à faire en terme social et économique, notamment dans le cadre de l’insertion professionnelle et de l’aménagement de poste, ainsi que l’accès financier aux meilleurs équipements et assistances médicales possibles. De nouvelles mesures permettraient d’améliorer au mieux les conditions de vie des personnes handicapés.

Il est également important de continuer à financer les recherches médicales et d’équipements comme les prothèses nouvelle génération, qui permettent à leurs utilisateurs de se mouvoir ou de saisir un objet de façon autonome. C’est grâce à ce type d’avancée et de prothèses que les sportifs paralympiques peuvent continuer à espérer ramener chez eux la médaille d’or.