Archives mensuelles : juillet 2016

Voyager en bonne santé

Se rendre à l’étranger pour les vacances, été comme hiver, où encore pour y travailler; toutes les occasions sont bonnes pour s’offrir un séjour en terres inconnues, et si les démarches administratives sont les premières auxquels on pense (réservation de vol, création de passeport, etc.), il est également nécessaire de prendre ses précautions et de se renseigner sur le pays dans lequel on se rend afin de pouvoir anticiper les diverses dispositions qu’il va falloir prendre en matière de santé et vaccin, mais avant toute chose, un bilan de santé est fortement recommandé, sorte de contrôle technique du corps humain.

Le bilan de santé

Le bilan de santé est réalisé dans une démarche préventive, il se compose d’une série très complète d’examens pour déterminer l’état de santé d’un individu à priori bien portant, allant du contrôle les plus communs aux prélèvements et dépistages plus avancés, les résultats de ce bilan peuvent permettre à l’individu qui les passent de partir en voyage l’esprit libre ou au contraire, de prendre les dispositions nécessaires pour soigner ou prévenir les éventuels troubles et affectations détectés.

Un bilan de santé standard est bien plus complet qu’une simple visite médicale (type médecine du travail), il implique de prendre un rendez-vous le matin, à jeun, et commence  en premier lieu par un examen médical standard; auscultations, tests de vue et d’audition, prise de la taille et du poids (avec mesure de l’IMC), et continue par la suite avec des examens plus poussés, réalisés au cas par cas selon le patient et le centre d’examen :

  • Prises de sang et d’urine, transmis au laboratoire pour analyses
  • Mesures du pouls et de la tension artérielle avec un tensiomètre
  • Électrocardiogramme pour détecter d’éventuelles anomalies au niveau du cœur
  • Radio des poumons pour dépister le cancer ou la tuberculose
  • Examen bucco-dentaire
  • Examen gynécologique pour les femmes

Blood check

Les examens s’accompagnent généralement de précieux conseils que les médecins s’enquièrent de prodiguer sur n’importe quel point que ce soit qui représente un doute dans la tête du patient, dans la limite de sa spécialisation. les sujets abordés peuvent concerner la diététique, les habitudes à adopter au quotidien, et bien entendu, les vaccins qu’il est nécessaire de faire.

Les vaccins

La destination choisie et la durée du séjour déterminera des vaccins nécessaires, et même si les précautions à prendre sont quasi-nulles en matière de santé lorsque l’on voyage vers un autre pays d’Occident, les choses sont différentes dès lors que l’on souhaite visiter l’Asie, l’Orient, l’Afrique ou encore l’Amérique Latine pour ne citer que ces continents.

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Une recherche en amont du voyage doit être effectuée pour prendre connaissance des conditions sanitaires du pays, soit parce qu’un continent est infecté de manière avérée par une maladie (Ex : fièvre jaune en Afrique noire et en Amérique du Sud), soit parce qu’un pays a fait l’objet d’une alerte sanitaire à grande échelle, comme la crise du virus Zika ou de la grippe aviaire qui sont des phénomènes parfois temporaires. GirodMedical vous recommande tout d’abord de passer par le site de l’institut Pasteur pour se faire une première idée des vaccins nécessaires selon le pays visé.

Mais il est malgré tout nécessaire de savoir prendre un peu de recul sur ces recherches, chaque voyage se traitant au cas par cas.

"J'ai eu à partir en Chine pour six mois dans le cadre de mes études, on m'a donné une liste qui comprenait 4 ou 5 vaccins à effectuer. En fin de compte après avoir rendu visite à mon médecin traitant, il m'a simplement conseillé de me vacciner contre l'hépatite B, la majorité des vaccins étaient seulement nécessaires en cas de séjour prolongés à la campagne."  

Marc, 22 ans

L’avis d’un professionnel de santé est le garant le plus fiable de la nécessité d’effectuer tel ou tel vaccin, consultez votre médecin traitant le plus tôt possible pour pouvoir commencer au plus tôt les vaccins qui nécessitent plusieurs injections. Sinon, écoutez les conseils des professionnels lorsque vous effectuez votre bilan de santé, et revenez vers un médecin lorsque vous vous serez procurés l’ensemble des vaccins nécessaires en pharmacie, pour que celui-ci puisse tous les administrer en même temps avec une seringue et une aiguille stérile à usage unique.

Être prêt(e) à toutes les éventualités

Il convient de se renseigner sur les fondamentaux d’un pays et de sa société avant de s’y rendre, et quelques points essentiels doivent obligatoirement  être pris en considération.

valises

  • Quel climat ?

Inutile de prendre votre plus beau col roulé si vous vous rendez dans un pays chaud, prévoyez vêtements légers, casquette et crème solaire pour éviter les soucis de santé inhérent à une mauvaise acclimatation, en bref, adaptez votre valise.

Relatif au climat, un problème de taille peut être à prendre en compte également si vous voyagez notamment en Asie ou au Moyen-Orient; la pollution. Les grandes villes sont relativement souvent sujettes à des pics de pollution assez sévères et une poignée de masques filtrants FFP dans votre valise ne seront pas de trop pour les jours les plus sombres. (Voir notre article sur les masques respiratoires sur le blog de GirodMedical)

  • Eau potable ou non ?

Un problème auquel vous ne pourrez malheureusement rien faire, mais qui est toutefois toujours une préoccupation majeure dans nombre de pays dits « du sud », la qualité de l’eau et des réseaux de canalisations ne permettent pas de boire l’eau directement lorsqu’elle sort d’un robinet, il est nécessaire de la faire bouillir ou de consommer de l’eau minérale en bouteille, sous peine de contracter de vilaines maladies et infections parfois longues à soigner avec traitement antibiotiques.

  • Vous êtes sujet à des soucis de santé chronique ?

N’oubliez pas vos traitements médicamenteux lorsque vous partez à l’étranger si nécessaire, vous risquez de ne pas trouver d’équivalent sur place, même le pire est à prévoir ! Pour les personnes souffrantes de problèmes de dos, pensez à emporter votre ceinture lombaire, elle ne prend pas beaucoup de place.

Le cancérologue ou oncologue, spécialiste du cancer

Le cancer est une maladie qui tue plus de 150 000 personnes chaque année. Malgré les avancées scientifiques en la matière, certains cancers ne sont pas pris à temps et peuvent encore provoquer le décès de certains patients.

Le métier de l’oncologue

L’oncologue, aussi appelé cancérologue est le médecin spécialiste dans le diagnostic, la prévention et le traitement du cancer. Il est en relation directe avec les médecins ou chirurgiens spécialistes de la zone du corps concernée par la tumeur. Par exemple, si les cellules cancéreuses du patient sont localisées au niveau du cerveau du patient, il doit alors collaborer avec un neurologue.

Il existe une liste importante de types de cancers dont les plus répandus, sont le cancer du sein, des poumons, du colon rectum et de la prostate. Les patients sont généralement âgés lorsqu’ils sont diagnostiqués cancéreux. Les hommes ont en moyenne 67 ans et les femmes 64 ans.

Un oncologue se doit d’être doté d’une certaine empathie, car certains patients risquent de mourir, ou sont confrontés à des conditions de vie difficiles durant les périodes de traitement, le médecin doit donc être compréhensif. Il faut également qu’il fasse preuve de sang-froid pour se préparer à la perte de nombreux patients.

Pour devenir oncologue, il faut avoir suivi un cursus en médecine générale avant de se spécialiser en oncologie. Dix ans d’études sont nécessaires avant que l’étudiant puisse enfin exercer le métier d’oncologue. Lors de sa carrière, le médecin doit se tenir informé des nouveaux procédés en matières de traitements, afin de soigner au mieux ses patients et de leur fournir la solution la plus adaptée à leur situation.

Les traitements administrés

Il est important de remarquer que plus le cancer est diagnostiqué à temps, plus il y aura de chances de guérison. C’est pour cela, que de nombreuses campagnes de prévention existent, notamment pour le cancer du sein, qui encourage les femmes à effectuer des mammographies régulièrement, surtout après 50 ans. Le frottis vaginal permet quant à lui de détecter la présence de lésions précancéreuses et de traiter ces lésions avant qu’elles ne se transforment en véritable cancer du col de l’utérus.

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Lorsque le patient est déjà atteint, l’oncologue prescrit au patient malade les traitements les plus adaptés à son cancer. Cela dépend du stade de l’avancée de la maladie (4 stades au total).

  • La chimiothérapie est le traitement le plus indiqué pour traiter les cancers, elle est souvent considérée comme un traitement complémentaire à la chirurgie. En effet, lorsque la tumeur a été enlevée durant l’opération il reste tout de même des cellules cancéreuses dans l’organisme dont il faut se débarrasser. La chimiothérapie consiste à administrer au patient des injections d’agents chimiques qui détruisent les cellules cancéreuses restantes, il est aussi possible de les prendre sous forme de comprimés. Parfois ce traitement est indiqué avant la chirurgie, afin de réduire la taille de la tumeur et faciliter son extraction.
  • La radiothérapie est similaire à la chimiothérapie dans son approche, mais elle détruit les cellules malades grâce à des rayons ionisants.
  • L’hormonothérapie permet de réguler la présence d’œstrogène et de testostérone dans le corps en réduisant leur taux ou en empêchant les cellules cancéreuses de s’en servir pour se développer.
  • L’immunothérapie, est un traitement consistant à injecter des cytokines dans le corps afin de stimuler le système immunitaire du patient. Ce traitement peut être administré si le stade du cancer n’est pas trop avancé.
  • La transfusion de sang et le don de moelle osseuse permettent de guérir certaines maladies,  comme la leucémie ou les lymphomes.

L’oncologue veille au bon déroulement des traitements, afin de vérifier que le patient réagit bien, et qu’il ne souffre pas d’effets indésirables trop douloureux. Il contrôle aussi le fait que le cancer ne se propage pas dans d’autres zones du corps sous forme de métastase (stade 4 du cancer). Ce qui rendrais la guérison beaucoup plus compliquée qu’une tumeur logée dans une seule zone du corps.

Prévention

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L’oncologue joue également le rôle de conseiller, en montrant au patient les habitudes à prohiber afin de réduire les risques de cancer.

L’alcool, et surtout le tabac, sont des substances dangereuses. Fumer constitue un comportement à risque, puisqu’il est responsable d’un tiers des décès par an.

Souffrir de maladies telles que l’hépatite B et C ou le SIDA, peut affaiblir le système immunitaire, et transformer le corps en terrain propice à l’apparition de tumeurs. Il est donc nécessaire de se protéger lors des rapports sexuels afin d’éviter tout risque de transmission.

Une personne atteinte de surpoids est plus exposée au risque de contracter un cancer, c’est la raison pour laquelle il est recommandé de ne pas avoir une vie trop sédentaire et de pratiquer une activité physique régulière.

Il faut également faire attention au soleil en se protégeant avec une crème écran total, afin de ne pas développer un cancer de la peau.  Pour prévenir de ce cancer il faut également faire surveiller ses grains de beauté par un dermatologue, afin de ne pas contracter un mélanome.

Infirmière, un métier polyvalent

L’infirmière ou l’infirmier doit assister le médecin lors de la prise en charge du patient, en prodiguant à ce dernier des soins médicaux généralistes.

Il accompagne le patient lors du diagnostic, en réalisant des prises de sang ou en l’amenant passer des radios. Il surveille son état de santé, en mesurant sa tension ou en prenant sa température pour vérifier s’il a de la fièvre. Il réalise aussi certains soins médicaux comme le changement de pansement et peut également effectuer des piqûres. S’il est spécialisé en chirurgie, il assiste le chirurgien durant l’opération, et procède à la préparation du patient en amont.

Il peut également aider le malade à réaliser des tâches quotidiennes, comme s’habiller, ou manger, si celui-ci est dans l’incapacité de les réaliser lui-même. Les infirmières en gériatrie sont particulièrement concernées par la perte d’autonomie des patients.

Les qualités requises

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Le métier d’infirmière peut être relié à de nombreuses spécialités médicales et peut s’exercer dans des hôpitaux, des centres de soins, des maisons de repos, et également en cabinet privé (infirmièr(e)s libéral(e)s). Les conditions de travail sont différentes en fonction des différents lieux professionnels énoncés ci-dessus, mais c’est un métier physiquement  et psychologiquement épuisant, notamment pour les infirmières de nuit, qui mènent une vie décalée. C’est un métier qui demande également une grande disponibilité, notamment le week-end. La profession est exercée par des personnes passionnées qui dédient une grande partie de leur temps aux malades. Il faut savoir, qu’en fonction de la personnalité et des attentes de chacun, il est possible d’exercer dans des conditions de travail différentes, ce qui peut avoir un impact important sur le rôle et les missions de l’infirmière. En effet, le service des urgences, convient aux personnes qui recherchent une dose d’adrénaline et qui peuvent gérer un stress intense. A contrario, une infirmière en milieu scolaire pourra bénéficier d’horaire fixe et d’un environnement moins stressant.

De manière générale, pour exercer ce métier, il faut faire preuve de sang froid et posséder une force mentale pour faire face à la souffrance des patients et à la détresse de leurs proches. Il est important d’avoir un sens du contact humain développé, pour accompagner psychologiquement le patient dans les différentes étapes de son hospitalisation, notamment dans le cadre des soins palliatifs.

Une tenue adaptée est fortement recommandée pour réaliser le métier d’infirmière. Il est important de s’équiper correctement. Porter une tunique ou une blouse permet de protéger les vêtements de possibles éclaboussures de sang ou autres liquides. Les vêtements professionnels comportent généralement une poche afin d’y entreposer des stylos ou divers petits éléments médicaux. Les infirmières ou infirmiers portent également des sabots spécialement conçus pour être confortables pour les pieds lors des longues journées de travail.

Les études

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Pour être infirmièr(e), il est conseillé d’obtenir un baccalauréat scientifique ou un bac ST2S (Sciences et technologie de la santé et du social), mais il n’est pas interdit d’obtenir un autre diplôme non scientifique. Il y a deux possibilités afin d’intégrer une école d’infirmier (IFSI), soit en entrant dans une école préparatoire paramédicale infirmier ou en tentant directement le concours d’entrée de l’IFSI. Il faut ensuite étudier 3 années au sein de l’Institut de Formation en soins infirmiers, avant d’obtenir le diplôme d’infirmier. Il est possible de se spécialiser en pédiatrie, anesthésie ou même devenir infirmièr(e) de bloc opératoire après une à deux années de pratique professionnelle et environ un an de formation. Après 5 ans d’exercice en tant qu’infirmière, il est possible d’accéder au poste de cadre de la santé en suivant une formation spécifique. Ce poste consiste principalement à manager une équipe de soins.

Pendant la période de formation, les élèves-infirmièr(e)s amassent des connaissances théoriques importantes, mais elles s’exercent également à la pratique de nombreux soins médicaux. Pour que cela soit possible, les élèves s’entraînent sur des dispositifs pédagogiques spécifiques comme le mannequin de soins 3B Scientific. Ces outils didactiques permettent de préparer au mieux les infirmièr(e)s à diverses situations médicales réalistes.

Le masque respiratoire, nécessité ou psychose ?

Recommandé par les autorités sanitaires du monde entier en période de crises sanitaires majeures, le port du masque qui couvre la partie basse du visage est de plus en plus démocratisé, et même si les pays asiatiques sont bien loin devant le reste du monde en terme d’utilisation, il est juste de se demander si ces masques respiratoires sont utilisés correctement et s’ils ont finalement un intérêt pour leurs utilisateurs.

Les différents masques existants sur le marché

Il existe de nombreuses gammes de masques respiratoires, de diverses tailles et formes et ils sont tous véritablement utiles et destinés à un usage spécifique.

Viennent d’abord les masques chirurgicaux, les plus standards qui soient, ils recouvrent simplement la partie de la bouche et du nez et servent à éviter la transmission de bactéries d’une personne à une autre, ils sont recommandés par exemple lorsque vous allez à l’hôpital rendre visite à une personne malade, avec un système immunitaire fragile, ou encore lorsque vous êtes vous même atteint d’une infection bénigne type rhino-pharyngite ou d’un virus comme la grippe, sans nécessairement parler d’une épidémie de virus type H5N1 (grippe aviaire), le port d’un masque est nécessaire par respect pour la santé de votre entourage, notamment si vous empruntez les transports en commun ou que vous êtes amenés à interagir avec de nombreuses personnes au cours de votre journée. Une variante de ces masques comporte également une visière protégeant la partie haute du visage, comme les masques Visioaérokyn de LCH qui conviennent parfaitement à un usage par des professionnels de la santé comme les dentistes ou les chirurgiens qui peuvent être sujets à des éclaboussures pendant leurs opérations. Ces masques n’entravent pas le port de lunettes.

Si le port du masque est nécessaire pendant plusieurs heures d’affilé, comme c’est notamment le cas chez les médecins qui exercent en période d’épidémie, les scientifiques qui travaillent en laboratoire ou chez les ouvriers travaillant dans la peinture et la poussière, il est nécessaire de porter un EPI (Équipement de Protection Individuelle) adapté, sous peine d’inhaler de nombreuses  bactéries ou particules nocives pour les poumons.

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En plus de se salir …

Les professionnels étant amenés à s’exposer davantage que la VME quotidienne (Valeur Moyenne d’Exposition) sont plus sujets à l’inhalation de poussières et particules fines que le reste de la population, c’est pourquoi ils doivent se prémunir de masques FFP (masque visage filtrant les particules), afin de préserver leur santé. Il existe 3 types de masques FFP conçus pour un port longue durée, et qui sont simplement numérotés par ordre d’efficacité; les masques FFP1 conviennent à un usage en établissement de santé pour des situations comprenant peu de risques de contamination ou encore pour travailler dans un environnement poussiéreux mais non toxique. Les masques FFP2 en revanche sont recommandés sur les chantiers en présence de particules fines toxiques et pour les médecins confrontés à des épidémies de virus grippaux très infectieux. Les masques FFP3 quant à eux sont utilisés dans les zones toxiques ou stagne un fort taux d’amiante par exemple, ce sont les masques les plus efficaces et ils sont par ailleurs toujours équipés d’une valve afin de faciliter la respiration de son utilisateur sans compromettre l’efficacité pour autant; cette valve permet une inspiration et une expiration normale de sorte que l’utilisateur ne ressente jamais le besoin de retirer le masque. Des valves peuvent être montées sur des masques FFP de gamme inférieure mais il s’agit là d’une option de confort plus que de nécessité. Un masque FFP peut se porter environ 8h d’affilée, ensuite son efficacité s’estompera ce qui en fait un équipement à usage unique.

Pour la filtration des gaz et autres vapeurs, les masques FFP sont inefficaces, il convient de s’équiper avec des masques à gaz aux normes qui sauront filtrer efficacement les gaz les plus nocifs pour l’appareil respiratoire humain. Il en existe plusieurs sortes; les demi-masques et les masques complets, parmi ceux-ci, il existe des modèles jetables (à usage unique) mais également des modèles réutilisables qui représentent la solution la plus économique avec filtres interchangeables une fois ceux-ci usés. Ces masques représentent une solution efficace pour les personnes faisant face à des situations extrêmes (évacuation d’urgence d’une usine pétrochimique, intervention des pompiers, …) mais ils sont également largement utilisés dans le milieu scientifique, dans les salles blanches pendant la manipulation de produits chimiques à haut risques, et dans l’industrie.

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Le masque anti-pollution, info ou intox ?

La pollution atmosphérique est un problème d’ordre mondial dont l’homme est le premier mis en cause. Elle touche l’ensemble des pays de la planète et à plus forte raison les pays en développement d’Afrique, d’Asie et du Moyen-Orient, au point de devenir une préoccupation majeure dans de nombreuses villes, or ni les autorités gouvernementales ni les grands acteurs économiques ne semblent pouvoir freiner cette hausse parfois critique de la pollution de l’air dans des zones fourmillant de vies.

Index de la Qualité de l’Air (AQI) mondial visible ici avec une carte en temps réel.

Porter un masque de protection dans la vie de tous les jours n’est pas une habitude rentrée dans le mode de vie occidental, les masques font écho à l’image de l’hôpital et de la guerre, alors que ceux-ci présentent un intérêt certain notamment lors des pics de pollution. Il est possible d’épargner à ses poumons une quantité non négligeable de particules fines en portant un masque adapté, cependant il est tout à fait inutile de porter un masque chirurgical standard contre la pollution, ceux-ci ne possèdent aucune capacité filtrante, or il n’est pas rare d’en croiser lors des épisodes de pollution extrême dans toutes les villes du globe. Les masques pouvant protéger les voies respiratoires sont les masques FFP, surtout les FFP2 et FFP3 qui peuvent également filtrer les particules PM2,5 (les plus fines), or ces masques sont pour la plupart à usage unique et se protéger quotidiennement peut vite devenir onéreux. Il est possible de se munir d’un masque complet style « masque à gaz » réutilisable, bien qu’ils soient très inesthétiques, vos poumons seront propres !

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Les personnes faisant du sport en ville ou qui se déplacent en vélo sont les plus vulnérables à la pollution, elles ont besoin de plus d’air et leurs bronches se dilatent, les particules fines pénètrent plus facilement et plus loin, nous ne pouvons que vous recommander de vous protéger au moins dans ces cas là, sinon optez pour la campagne.

La gériatrie

Le terme gériatrie est employé pour définir la médecine des personnes âgées. Le vieillissement croissant de la population a permis à cette spécialité médicale de fortement se développer au cours de ces dernières années. L’espérance de vie ayant également augmenté, le nombre d’octogénaires, nonagénaires et même centenaires est de plus en plus important.

Le métier du gériatre

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Plus une personne vieillit, plus elle est confrontée à de nombreuses pathologies, douleurs et complications médicales. Le risque de contracter des maladies est beaucoup plus élevé et dangereux pour l’organisme après 65 ans. Le gériatre doit alors s’assurer du suivi global de son patient et contrôler les divers traitements administrés. En effet, il arrive souvent qu’une personne âgée souffre de différents troubles, et qu’elle prenne plusieurs traitements à la fois, ce qui nécessite une certaine coordination médicale.

Le gériatre exerce son métier principalement en milieu hospitalier, ce qui lui permet de collaborer directement avec d’autres spécialités comme la cardiologie, l’oncologie, la neurologie etc. Il est possible qu’il puisse également exercer au sein d’une structure privée comme les E.H.P.A.D tout en communiquant également, et si besoin, avec les autres spécialistes, afin de soigner au mieux le patient.

De nombreuses personnes âgées font face à des handicaps et parfois même à des maladies graves. Ces maladies engendrent une perte d’autonomie importante chez le patient. Se laver, s’habiller, aller aux toilettes, se déplacer et s’alimenter deviennent des tâches compliquées à réaliser pour les malades. Le gériatre doit s’assurer que le patient puisse avoir une qualité de vie optimale et une certaine autonomie dans son quotidien, tout en soignant parallèlement ses problèmes de santé. Il peut décider avec l’appui de la famille, de placer le patient en maison de repos si son état le nécessite. Il est aussi possible de maintenir l’autonomie du patient en équipant son domicile avec du matériel adapté, comme un téléphone amplifié Geemarc afin de remédier à d’éventuels troubles auditifs, et que le patient puisse continuer de communiquer normalement avec ses proches.

Le gériatre doit également assumer un rôle de psychologue afin de faire face aux nombreux troubles de santé du patient, à sa perte d’autonomie et à sa prise de conscience concernant la fin de sa vie.

Les pathologies

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Il existe de nombreuses conséquences médicales liées au vieillissement de l’organisme, comme la surdité, l’incontinence, les troubles de la vision, des difficultés à se déplacer, une perte de mémoire,  des confusions etc. Ces signes peuvent être les conséquences normales du vieillissement, mais il arrive aussi que le patient souffre de maladies plus graves et plus handicapantes comme la maladie de Parkinson et Alzheimer.

La maladie d’Alzheimer

C’est une maladie neuro-dégénérative, qui touche le cerveau. La maladie provoque une disparition progressive des neurones, ce qui entraîne une altération des facultés cognitives du patient, notamment sa capacité de mémorisation, premier symptôme de l’Alzheimer. En effet, la première zone du cerveau touchée par la maladie est celle de l’Hippocampe, la zone qui contrôle la mémoire. Ensuite, les facultés du langage et de raisonnement sont également altérées, et l’autonomie du patient se dégrade au fur et à mesure que la maladie progresse.

850 000 malades sont concernés par la maladie, mais aucun traitement curatif existe à l’heure actuelle. Le gériatre peut seulement prescrire des traitements qui ralentissent la progression de la maladie. La faculté de mémoire étant altérée, il devient parfois difficile pour le patient de reconnaître ses proches, ce qui peut avoir un fort impact psychologique pour la famille du malade.

La maladie de Parkinson

Tout comme l’Alzheimer, la maladie de Parkinson est une maladie progressive et dégénérative qui altère certaines zones du cerveau. Les malades ont beaucoup de difficultés à réaliser des mouvements simples, comme manger ou marcher. Dans 2/3 des cas, le malade souffre de tremblements du corps, essentiellement localisés à la main, et qui apparaissent généralement durant le temps de repos. Le gériatre ne peut pas prescrire un traitement de guérison complet car tout comme l’Alzheimer, il n’existe pas de traitement curatif, seulement des traitements qui diminuent les symptômes et améliorent la qualité de vie du malade.

 

La médecine sportive

Les sportifs ont un métabolisme spécifique et font des efforts physiques particulièrement intenses. Ils ont besoin d’un suivi adapté à leur mode de vie, réalisé par des professionnels de la santé spécialisés dans la médecine du sport. Ces médecins sont formés à traiter les maladies liées au sport, ainsi qu’à favoriser la récupération et améliorer les conditions physiques du sportif. Ils se spécialisent souvent dans un sport précis et sont attachés à une fédération, à une équipe, ou à un joueur en particulier, qu’ils suivent sur une longue période. Ils peuvent également exercer en libéral dans un cabinet médical indépendant.

Il arrive très régulièrement que les sportifs se blessent lors d’une compétition ou d’un entraînement. Le sportif de haut niveau se blesse beaucoup plus régulièrement qu’une personne lambda, il a donc besoin d’un suivi régulier. Le médecin est donc là pour soigner toutes ses blessures liées au sport, entorse à la cheville, claquage, fracture, tendinite, rupture des ligaments croisés etc. Ils accompagnent également leurs patients dans la rééducation, suite à l’immobilisation provoquée par le traumatisme. Le processus de rééducation est plus poussé que pour un « simple » patient car le sportif doit retrouver son niveau physique d’avant-blessure, et doit pouvoir pratiquer son activité sportive à haute intensité dans un délai relativement court.

Un rôle de conseil

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Le médecin joue également un rôle de conseil sur les conditions d’hygiènes de vie du sportif, notamment en terme de sommeil, de nutrition, de programmes sportifs. Lors de la rééducation, il doit par exemple adapter le programme sportif en veillant à faire des exercices spécifiques et en limitant le nombre d’heures de pratique d’activité physique. Le professionnel assumant ce rôle est le préparateur physique. Il veille également lorsque le la bonne santé du joueur, à l’atteinte d’objectifs précis : gain de masse musculaire, amélioration de la rapidité ou de l’endurance etc. Il propose aux sportifs un programme personnalisé qui s’adapte au métabolisme de ce dernier, ainsi qu’à sa condition sportive et aux résultats souhaités. Il peut éventuellement s’aider d’objets connectés qui analysera de manière précise son rythme cardiaque, le nombre de km parcourus etc.

Présent sur le terrain

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Le médecin sportif agit également directement sur le terrain et traite rapidement les blessures superficielles, il peut par exemple minimiser la douleur d’une entorse ou d’un hématome en utilisant une bombe aérosol de froid mentholé, afin de permettre au sportif de reprendre son activité physique rapidement. Il doit donc être présent sur toutes les compétitions sportives du joueur.

Dans certains sports comme la boxe ou le rugby, les risques de blessures sont presque inévitables. Le médecin doit donc soigner au mieux les blessures superficielles comme les saignements de nez, afin que les sportifs puissent reprendre le jeu et ne pas s’arrêter après chaque petite blessure. Il doit également être muni d’une trousse de secours avec pansements et bandages pour traiter des « bobos » superficiels comme les ampoules, qui peuvent être très handicapants pour un joueur de haut niveau.

Le kinésithérapeute sportif

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Certaines spécialités de médecine comme la kinésithérapie, peuvent également se pratiquer essentiellement dans le domaine sportif. Les kinésithérapeutes permettent aux sportifs de haut niveau de mieux récupérer grâce à des massages thérapeutiques réalisés après l’effort ou pendant celui-ci, en cas de douleurs liées aux crampes par exemple.

Ils préconisent aussi de plus en plus souvent la cryothérapie, pour une récupération optimale. Cette méthode consiste à laisser le sportif 1 à 3 minutes dans une machine spécialement conçue pour le traitement par cryothérapie, la température est extrêmement froide, comprise entre –120°C et –140°C afin de réduire les douleurs musculaires qui peuvent survenir après des efforts physiques intenses.