Archives mensuelles : juin 2016

Les objets connectés de la santé

Les objets connectés sont de plus en présents dans le quotidien des français. Ils peuvent être utilisés à la maison pour faciliter les tâches quotidiennes et prendre des décisions à distance, ce qu’on qualifie comme de la domotique (maison intelligente). Ils permettent également de surveiller plus facilement notre condition physique, une fonctionnalité qui est par ailleurs très utilisée dans le domaine sportif. En effet, les montres connectées ou les traqueurs d’activités sont portées par de nombreux adeptes, qui mesurent le nombre de pas dans leur journée, la distance parcourue en km et le nombre de calories perdues. Ces objets permettent également de suivre nos performances sportives et même d’analyser certains gestes techniques, comme avec la raquette de tennis connectée sortie récemment par Babolat.

L’objet connecté le plus commercialisé reste la montre, mais de nombreux autres gadgets ou accessoires de mode voient également le jour, comme les lunettes, les vêtements, les bagues, les bracelets, les chaussures etc.  Certains laboratoires ont même déjà crée une gélule connectée à ingérer ou un patch à s’implanter dans le bras.

Le secteur de santé est particulièrement concerné par les objets connecté. En effet, il est possible de déterminer la qualité de son sommeil, de s’assurer de la bonne prise de sa pilule, d’analyser sa masse corporelle avec un impédancemètre ou même de préserver l’autonomie des personnes âgées avec des équipements adaptés.

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Il existe également des brosses à dents connectées, qui grâce à des capteurs intégrés, analysent en détails votre façon de vous brosser les dents et peut vous indiquer les zones ou le brossage a besoin d’être plus intensifié et vous indiquer également si la durée préconisée est respectée. Dans le même principe, la fourchette connectée a été imaginé pour diminuer la vitesse à laquelle on mange et ainsi limiter le nombre de calories ingéré.

Améliorer l’autonomie des personnes âgées, face au vieillissement croissant de la population est également une préoccupation importante en France. Ce pourquoi, de nombreux objets connectés permettent d’assurer la sécurité des seniors. En portant un bracelet connectée , il est possible de contacter ses proches ou les urgences en un seul clic. Des français ont aussi imaginé un patch qui permet de géolocaliser les personnes atteintes d’Alzheimer et d’alerter les proches en cas de chute ou de fugue.

Certains outils spécifiques comme le tensiomètre et l’oxymètre sont des objets médicaux à part entière qui appartiennent également à la famille des objets connectés. Un tensiomètre connecté par exemple, permet aux utilisateurs de mesurer la pression artérielle à domicile et de transmettre les rapports journaliers à son médecin. Il existe également un appareil de mesure de glycémie connecté. Cet appareil imaginé par la marque Beurer,  permet de mesurer son taux de glucose dans le sang et de suivre l’évolution de ses résultats sur son PC ou son smartphone. Ce type d’objet est particulièrement recommandé pour les diabétiques.

Les objets connectés sont sujets à de nombreuses innovations technologiques notamment dans le domaine de la santé. Google, par exemple, a imaginé les lentilles connectées intelligentes, à destination des diabétiques pour analyser sans manipulations et sans contraintes, le taux de sucre dans les glandes lacrymales à la place de l’analyser directement dans le sang.

This undated photo released by Google shows a contact lens Google is testing to explore tear glucose. After years of scalding soldering hair-thin wires to miniaturize electronics, Brian Otis, Google X project lead, has burned his fingertips so often that he can no longer feel the tiny chips he made from scratch in Google’s Silicon Valley headquarters, a small price to pay for what he says is the smallest wireless glucose sensor that has ever been made. (AP Photo/Google)

Les objets connectés sont capables de collecter des données confidentielles sur notre santé. Ils ont vocation à améliorer notre condition de vie et faciliter le suivi médical des utilisateurs. Cependant certaines personnes craignent que ces données ne soient utilisées par des entreprises privés, tels que les assurances, qui à terme pourront adapter leur offre en fonction des résultats collectés par les objets connectés et augmenter leur prix en fonction des comportements des utilisateurs, comme le fait de ne pas pratiquer assez d’activités sportives ou de ne pas assez dormir etc. La limite entre l’innovation  technologique pour le bien commun et la possibilité pour les entreprises de s’en servir comme un avantage financier n’est pas toujours clairement définie.

A l’heure actuelle, les objets connectés de la santé constituent une véritable avancée technologique et sont bénéfiques pour la population, en terme d’amélioration du diagnostic et de prise en charge du patient.

La médecine de l’urgence

La médecine d’urgence rassemble différents corps de métiers qui interviennent sur des situations d’urgence, c’est à dire, faisant face à une situation impliquant des personnes victimes d’accidents qui risquent de subir de graves séquelles ou même la mort. Nous allons, à travers cet article identifier les différents acteurs qui jouent un rôle dans la gestion de situations d’urgences ou de catastrophe.

Les entités présentées ci-dessous prennent en charge des patients en situation d’urgence dans la période pré-hospitalière. Ce sont des unités mobiles.

Les pompiers

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Les pompiers sont initialement entraînés pour arrêter les incendies, mais peuvent également intervenir pour différents incidents qui nécessite l’assistance de personnes en danger (malaises, accident de la route, noyade, fuite de gaz etc.)

Ce sont principalement des volontaires mais ils existent tout de même certains professionnels, notamment les chefs de brigades ou les pompiers militaires de villes importantes comme Paris ou Marseille. Le numéro d’appel d’urgences des pompiers est le 18 ou le 112.

Les pompiers sont formés aux gestes de premiers secours et de réanimation. Ils s’entraînent régulièrement sur des mannequins de secourisme, afin de travailler leurs stratégies de sauvetages dans des conditions réelles.

SOS médecin

L’association SOS médecin existe depuis déjà 50 ans. Pour l’anecdote, elle a été créée par le Dr Lascar à la suite d’un décès d’un de ses patients, qui n’a pas pu joindre un praticien alors qu’il souffrait d’une crise cardiaque un samedi après-midi. Le Dr Lascar a alors déclaré qu’il fallait impérativement créer un service adapté à ce genre de situations.

Cinquante ans après, l’association existe toujours. Les médecins appartenant à cette entité peuvent se rendre au domicile du patient en cas d’urgence une fois que celui ci a contacté le standard. Si sa condition le permet, il peut même se rendre directement dans un des centres de garde. 1100 praticiens sont répartis sur le territoire français. Il est courant de faire appel à SOS médecin pour des urgences médicales lors des weekends ou la nuit,  ce qui correspond aux heures ou le médecin généraliste ne consulte pas.

Le SAMU

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Le service d’aide médicale urgente, plus connu sous l’appellation SAMU, est un service que l’on peut joindre tout comme les pompiers, 24/24h. On peut les joindre au numéro d’urgence : 15. Un centre de régulation des appels permet de juger si la situation nécessite l’envoi d’une ambulance simple ou de réanimation (SMUR) au domicile du patient ou sur le lieu de l’accident. Ces médecins régulateurs peuvent parfois renseigner la victime ou les proches de celle-ci par téléphone, c’est ce qu’on qualifie de télémédecine. Si l’ambulance est envoyée sur le lieu de l’urgence, les médecins urgentistes peuvent emmener le patient dans le service d’urgence de l’hôpital le plus proche. Le service des urgences de l’hôpital et de traumatologie prennent ensuite le relais. Il arrive parfois que les urgences soit spécifiques, comme des accouchements non prévus,  des crises de folies etc. Il faut donc envoyer le patient directement aux services adaptés, maternité, psychiatrie, neurologie etc. pour une prise en charge plus rapide et efficace.

Il existe également le SAMU social, qui prend en charge les personnes démunies et sans abri.

Situations exceptionnelles

Il existe des services de secours spécialisés dans un domaine. Le centre opérationnel de surveillance et de sauvetage en mer (CROSS) est une solution d’intervention d’urgence pour les personnes victimes de situations de détresse en mer. Dans une moindre mesure, sur les plages durant la période d’été ou dans les piscines, des surveillants de baignade et des maîtres nageurs s’assurent de la sécurité des baigneurs en milieu aquatique. Ils sont également formés à l’entraînement des gestes de premiers secours, notamment aux méthodes de de réanimation et de sauvetage en mer suite à une noyade.

Les secouristes de montagnes exercent leur métier dans les régions montagneuses, dans les Alpes et les Pyrénées essentiellement. Ils font partis soit de la compagnie républicaine de sécurité de montagne (CRS), soit du peloton de gendarmerie de haute montagne, ils peuvent également appartenir au groupe de montage sapeurs-pompiers (GMSP) ou du groupe de reconnaissance et d’intervention en milieu périlleux (GRIMP).  Ils doivent faire face à des situations spécifiques à l’environnement montagneux comme des éboulements ou des avalanches.

La croix rouge est une association fondée en 1864 qui intervient auprès de la population à travers différentes actions, comme l’aide sociale aux personnes démunies et le secourisme des populations victimes de catastrophes naturelles (tempêtes, inondations, attentats etc.) Ils sont également présent lors d’événements sportifs ou culturels avec l’installation des postes de secours sur place. Ils participent aussi à la formation des citoyens aux gestes de premiers secours.

 

 

Les métiers du soin des pieds

Seuls deux métiers sont identifiés comme étant officiellement au service du soin du pied, les esthéticien(ne)s, et le pédicure-podologue

Le soin des pieds en institut : les esthéticiens et esthéticiennes

Le pied n’est pas leur unique domaine de spécialité, car les esthéticiennes sont habilitées à exercer des soins sur l’ensemble du corps. Les soins du pied prodigués en institut par une esthéticienne sont souvent qualifiés à tort de « pédicure », or ils sont axés sur la partie superficielle du pied, la pédicurie étant bel et bien une pratique plus profonde exclusivement destinée au domaine du paramédical. L’esthéticienne est la professionnelle de la beauté formée pour apporter des soins et des conseils bien-être pour la mise en beauté du pied.

Poste majoritairement occupé par des femmes, il est plus courant de parler d’esthéticienne par défaut. L’esthéticien existe bel et bien mais est cependant largement sous-représenté (environ 1% des effectifs du milieu en France). 

Plusieurs parcours permettent de devenir esthéticienne : différentes formations offrent de multiples opportunités selon si l’on souhaite prétendre ou non à un poste à responsabilités avec des perspectives d’évolution. Il est ainsi possible d’obtenir un CAP en esthétique juste après la troisième pour pouvoir travailler en institut. En revanche, pour accéder à des postes avec responsabilités, il faudra nécessairement un bac pro, un brevet professionnel ou un BTS.

Les soins réalisés sur les pieds par l’esthéticienne se font selon le besoin du client ou de la cliente. Ils regroupent un certain nombre de pratiques récurrentes :

  • Massage des pieds
  • Application de solutions hydratantes
  • Application de masques exfoliants
  • Gommage des pieds
  • Soin des ongles : coupe, lime, pose de vernis et repousse des cuticules
  • Bain de pieds
  • Épilation (Plus rare)

Les esthéticiennes sont également présentes dans les centres de remise en forme, les thalasso et balnéothérapies. Nombreuses sont celles qui proposent des soins à domicile.

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Une approche médicale du pied : le pédicure – podologue

Le pied, c’est son affaire ! Le pédicure-podologue est un professionnel du pied, contrairement aux esthéticiens et masseurs qui se concentrent principalement sur l’aspect beauté et bien être du pied, le pédicure-podologue dispose d’une formation paramédicale.

Formé dans un institut spécialisé avec concours à l’entrée, ces écoles de pédicures-podologues sont des établissements agréés par l’état et le ministère de la santé.  D’une durée de 3 à 4 ans après le PASS (Parcours d’Accès Spécifique Santé), la formation permet l’obtention d’un Diplôme d’État permettant à l’aspirant d’évoluer dans la fonction publique hospitalière ou d’exercer en libéral comme la majorité des praticiens.

Même si la rémunération est plus intéressante pour un pédicure-podologue installé en exercice libéral, celui-ci doit également faire face à davantage de contraintes : ouvrir son propre cabinet médical, trouver lui-même ses équipements et un fauteuil de podologie adéquat, et également faire face à un système de cotisation de retraite peu avantageux.

Ses compétences lui permettent de réaliser des soins courants du pied au même titre que l’esthéticienne en traitant l’épiderme et les couches superficielles endommagées. Toutefois, il est généralement sollicité pour des interventions plus complexes comme l’élimination des cors, le traitement des ongles incarnés, la reconstitution des ongles endommagés ou encore le traitement de mycoses et autres verrues, sans oublier les problèmes d’hypersudation. Ces soins découlent de l’aspect « pédicure » du métier, et sont réalisés grâce à des traitements thérapeutiques :

  • Massage
  • Ponçage
  • Coupe et soins des ongles
  • Coupe et extraction des peaux mortes
  • Application de crèmes et d’onguent
  • Prescription de médicaments contre les verrues et les mycoses

Cependant, le pédicure-podologue est également habileté grâce à la podologie, à traiter les malformations et les déformations du pied qui sont des gênes à la marche et à l’adoption d’une posture droite. Si ces pathologies du pied ne sont pas prises en charge rapidement, les pieds peuvent être amenés à s’user à force de toujours solliciter les mêmes points d’appui, comme le talon par exemple. Un pied normal, à l’inverse, utilise l’ensemble de sa surface comme appui lors de la marche. Les complications possibles sur le long terme pouvant en résulter sont une déformation du pied irréversible ou un décalage de la colonne vertébrale, dû à une différence de hauteur entre les deux jambes.

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La solution la plus communément proposée pour tenter de palier à ces troubles est la fabrication de semelles orthopédiques personnalisées après diagnostic du problème et prise des mesures. Elles sont notamment nécessaires chez les personnes souffrant de pied creux, ou encore les personnes en surpoids, chez lesquelles le centre de gravité et les points d’appui ont changé a changé et leurs points d’appuis avec.

Le podologue peut fabriquer lui-même les semelles orthopédiques s’il possède un atelier avec les machines adaptées, ou bien faire appel à un collaborateur orthoprothésiste le cas échéant.

Solution beauté : les outils pour le soin des pieds à la maison

Les résultats professionnels d’un soin en institut de beauté sans bouger de chez soi, c’est ce que proposent plusieurs fabricants comme Lanaform, Beurer ou encore Promed, qui mettent à disposition à un prix souvent très abordable des appareils et dispositifs permettant de réaliser soi-même le soin et l’entretien du pied.

Dans les appareils qui ont fait leurs preuves, on retrouve :

  • les ponceuses, pour lisser la peau et les ongles

Ponceuse anti-callosité pour pieds MP 28 Beurer

 

  • les sèche-ongles, pour un résultat sans bavures

Sèche-ongles à UV/LED MP 48 Beurer

 

  • Les kits manucure/pédicure sous forme de petits coffrets, très accessibles pour les débutant(e)s

Kit manucure/pédicure Tactile Manicure LA130508 Lanaform

  • Les stations de manucure/pédicure semi-professionnelles complètes aux multiples embouts et usages

Station de manucure/pédicure MP 100 Beurer 

  • Les bains de pieds bouillonnants et vibrants, pour la relaxation et le massage des pieds

Bain de pieds relaxant FB 50 Beurer

 

Girodmedical espère que cet article vous aura été utile. N’hésitez pas à consulter notre catalogue en ligne pour trouver l’appareil de manucure/pédicure ou le produit d’hydromassage qu’il vous faut!

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Le don du sang

La journée mondiale du don du sang a lieu le Mardi 14 Juin 2016, jour de la date de naissance de Karl Landsteiner, médecin ayant découvert les différents groupes sanguins il y a 148 ans. C’est donc l’occasion d’en savoir un peu plus sur cet acte de solidarité, qui permet de sauver de nombreuses vies chaque année.

Quels sont les différents types de dons ?

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Il existe plusieurs types de dons du sang :

  • Le don du sang total : le personnel soignant prélève 400 à 500 ml de sang (composé de globules rouges, de plasma et plaquettes) par personne. Les femmes peuvent donner 4 fois par an et les hommes 6 fois, en respectant un délai de 8 semaines entre chaque don.
  • Le don de plasma : 750 ml de plasma sont prélevés mais les globules rouges et les plaquettes restent dans le corps du patient. Il faut prévoir environ une heure de prélèvement. Ce type de don est possible jusqu’à 24 fois par an en espaçant les prélèvements toutes les deux semaines.
  • Le don de plaquettes : 1h30 sont nécessaires pour prélever 650 ml de sang en moyenne. Les globules rouges et le plasma sont restitués au patient. Il est possible de faire jusqu’à 12 dons par an en respectant un délai de 4 semaines entre chaque prélèvement.

Ces dons permettent de sauver un million de vie par an et cela de plusieurs façons différentes.

Le sang collecté peut servir lors d’accouchements difficiles et lors d’hémorragies importantes en cas de situations d’urgence, mais il peut également traiter certaines maladies du sang comme les leucémies. Les laboratoires utilisent le plasma pour fabriquer des médicaments,  mais il s’utilise également pour la guérison des grands brûlés.

Qui peut donner son sang ?

Malheureusement, tout le monde n’est pas apte à donner son sang et cela pour plusieurs raisons. Tout d’abord certaines personnes réagissent très mal à la vue du sang ou à la vue d’une aiguille, et peuvent s’évanouir facilement. D’autres personnes ne supportent pas bien le prélèvement et peuvent être victimes de malaises suite au don. Cependant, le don du sang est sans risque pour un grand nombre de citoyens, il faut juste respecter certaines conditions afin d’être éligible.

Tout d’abord il ne faut pas peser moins de 50 kilos et avoir obligatoirement entre 18 et 70 ans. Il faut aussi ne pas souffrir de certaines maladies cardiovasculaires ou insuffisances respiratoires sévères, de diabète et toutes autres maladies graves et chroniques.

Il faut également respecter d’autres conditions :

  • Ne pas avoir subi une infection, même bénigne dans les deux semaines précédents le don.
  • Ne pas manquer de fer et avoir un taux d’hémoglobine suffisant.
  • Ne pas avoir été chez le dentiste pour un soin dentaire la semaine qui précède le don.
  • Ne pas être enceinte ou avoir accouché ou subit une IVG dans les 6 mois qui précèdent le don.
  • Ne pas s’être fait tatoué ou percé dans les 4 mois avant le don.
  • Ne pas avoir eu de rapports sexuels protégés ou non protégés avec un nouveau partenaire dans les 4 mois précédant le don. (Période d’incubation du Sida, le patient peut être atteint de cette maladie, sans posséder encore les marqueurs biologiques dans son sang, donc pas encore détectables dans le sang).
  • Ne pas avoir voyagé dans un pays à risque, c’est à dire touché par le paludisme ou la maladie de Chagas.
  • Ne pas avoir vécu en Angleterre entre 1980 et 1996 pendant plus d’un an (risque élevé d’avoir contracté la vache folle).

Les réserves de sang sont très faibles à l’heure actuelle, et l’établissement français du sang encourage les personnes remplissant les critères ci-dessus à se rendre dans un des centres de collecte de leur région pour donner leur sang.

Une fois prélevé, le sang est analysé avant d’être validé pour une transfusion. Si une anomalie est décelée, le donneur est alerté. Le sang est testé pour le sida/VIH, l’hépatite B ou C et la syphilis.

Il existe 8 groupes sanguins différents (A+, A-, B+, B-, AB+, AB-, O+ et O-). Le groupe O – est très recherché en raison de son statut de donneur universel, il peut en effet, être transfusé à n’importe quel autre groupe sanguin, mais ne peut recevoir que du sang de type O +. Le Groupe AB + peut quant à lui recevoir n’importe quel sang tout groupe confondus.

Comment se passe un don du sang ?

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Pour donner son sang, il ne faut pas être à jeun, au contraire boire de l’eau et manger en quantité suffisante est fortement recommandé  avant un don.

Il suffit de se rendre à un un centre de don, de s’inscrire administrativement en présentant votre pièce d’identité ou votre carte de donneur si ce n’est pas le premier don effectué.

Le donneur répond tout d’abord à un questionnaire sur ses antécédents médicaux et son mode de vie, il doit également passer un entretien pré-don avec une personne compétente pour vérifier s’il ne présente pas de contre-indications. Ensuite, un infirmier contrôle son taux d’hémoglobine en lui piquant légèrement le doigt, pour vérifier s’il souffre d’anémie, et qu’il peut supporter le don.

Les centres de prélèvements sont équipés de plusieurs lits médicalisés ou de fauteuils de prélèvements. Une fois allongé, les infirmiers et le personnel soignant procèdent à l’introduction de l’aiguille dans l’une des veines du bras du patient. Ils s’aident d’un garrot, permettant de faire ressortir plus facilement la veine. Une fois l’aiguille insérée et reliée à la poche de sang, il suffit d’attendre que les 400 à 500 ml de sang soit prélevés, cela dure généralement une dizaine de minutes. Le donneur peut aussi malaxer une balle molle qui permet d’activer le flux sanguin, ce qui permet de réduire le temps de prélèvement.

Après chaque don, il faut penser à bien s’hydrater et se nourrir pour ne pas risquer de malaise. Il faut également éviter de pratiquer une activité physique intense durant les 24 heures suivant le don.

 

 

 

 

 

Les maladies sexuellement transmissibles, comment les éviter ?

Les maladies sexuellement transmissibles se contractent à l’issu de pratiques sexuelles non-protégées. Il existe de nombreuses MST qui présentent des symptômes plus ou moins graves. A travers cet article, nous allons identifier certaines de ces infections.

Les maladies ou infections sexuellement transmissibles

La blennorragie

La blennorragie ou la gonorrhée est une infection assez répandue provoquée par une germe appelé le gonocoque. Les hommes qui souffrent de cette infection ressentent des douleurs au moment d’uriner et des sensations de brûlures.  Les femmes quant à elles sont également sujettes aux brûlures urinaires mais aussi aux démangeaisons et aux douleurs pendant les rapports. Cette infection peut être traitée rapidement grâce à la prise de médicament et ne présente donc pas de conséquences graves.

L’herpes génital

L’herpes n’est pas seulement une MST, puisqu’elle peut se contracte également sur le visage sous forme de boutons de fièvre par exemple. Dans le cas d’une localisation sur les parties intimes, cela est considéré comme une infection sexuellement transmissible. L’herpes apparaît sous la forme de petits bouquets de vésicules infectés du virus qui provoquent des démangeaisons et des picotements au niveau du vagin pour les femmes ou du pénis pour les hommes. Il existe un traitement par voie orale ou un gel spécifique à appliquer sur les lésions, afin de soulager les douleurs et favoriser la cicatrisation.

La syphilis

Elle est causée par l’apparition d’une bactérie, le tréponème pâle. Elle se traduit par l’apparition de chancres, lésions cutanées indolores, identifiables sur les parties génitales. Il existe plusieurs phases dans cette maladie, la période d’incubation (stade primaire), le début des symptômes (stade secondaire) et le stade tertiaire, si l’infection n’ a pas été traité avant. Il est important de bien traiter cette maladie à temps afin d’éviter certaines complications, à l’aide la pénicilline.

Les condylomes (HPV)

Ce sont des verrues  indolores qui apparaissent sur les organes génitaux à cause de la présence du virus HPV (Human Papilloma Virus). Il faut surveiller ces lésions qui peuvent engendrer l’apparition du cancer du col de l’utérus ou du pénis. Des traitements sont possibles, soit par application de pommades sur les lésions ou par l’extraction locales des verrues soit par le traitement au laser ou par cryothérapie.

La chlamydia

C’est une infection assez courante qui touchent notamment les adolescents et les jeunes adultes. C’est une maladie souvent asymptomatique, et donc difficilement identifiable par le patient. Malgré l’absence de symptômes, il est essentiel de se faire dépister et de traiter rapidement l’infection. En effet, sans guérison rapide, la chlamydia peut engendrer des infections pulmonaires ou oculaires et entraîner une infertilité.

Les hépatites B et C

Les personnes souffrant d’hépatite B et C sont confrontées à une grande fatigue, de la fièvre et la colorisation de leur peau en couleur jaunâtre (la jaunisse). Certaines personnes peuvent souffrir d’hépatite chronique malgré un traitement adéquat, ce qui peut engendrer à long terme une cirrhose ou un cancer du foie. Les hépatites sont aussi transmissibles par le sang notamment l’hépatite C. A noter qu’il existe un vaccin pour lutter contre l’hépatite B.

Le SIDA

Le sida est la maladie sexuellement transmissible la plus médiatisée car elle peut avoir des conséquences graves et peut entraîner la mort.  Elle est provoquée par le virus du VIH qui fragilise le système immunitaire.  Les symptômes sont semblables à la grippe ou la mononucléose dans les premières semaines qui suivent l’infection. Il également possible d’être contaminé durant de nombreuses années sans ressentir aucun symptômes. Les conditions et l’espérance de vie des personnes séropositives se sont nettement améliorées ces dernières années. Les traitement spécifiques comme le traitement antirétroviral, sont de plus en plus efficaces. Le risque de transmission a également nettement diminué.

Prévention et détection

Pour détecter ces infections sexuellement transmissibles, il est possible de se rendre dans un centre de dépistage ou dans un laboratoire afin de faire une prise de sang (3 mois après la prise de risque pour une efficacité optimale).

Un frottis (examen vaginale) est également indiqué pour certaines IST, comme le fait d’analyser ses urines. Il faut impérativement se rendre chez son médecin dès les premiers symptômes pour commencer le traitement de guérison au plus tôt.

Afin d’éviter la transmission des IST, il faut impérativement porter un préservatif lors des rapports sexuels. L’utilisation d’un lubrifiant à base d’eau dans le cas d’une sécheresse vaginale est également indiquée pour éviter la fragilisation du préservatif et le risque de déchirure.

Certaines maladies sont également transmissibles par le sang (Sida, syphillis, hépatite…) Il faut donc faire particulièrement attention à ne pas partager les instruments susceptibles d’avoir été en contact avec du sang et non stérilisés (seringue, rasoir).

Après un rapport non protégé et un risque de contamination au VIH, il est possible de prendre un traitement d’urgence post-exposition dans les 48h suivant la prise de prise.